AmesDouces

Cet après-midi on a cours de tolérance obligatoire et ça commence à bien faire.

Fidèle à sa politique, qui consiste à vouloir réformer les esprits au lieu de les informer, le gouvernement invite une association, une de plus, à prêcher dans les écoles sur le ton « c'est très vilain de harceler les homos». On imagine l'efficacité du procédé devant des jeunes gens habitués à se pousser du coude à l'arrière du bus en traitant les passants de « tarlouzes ». La rééducation n'est pas pour eux une priorité c'est le moins qu'on puisse dire, et le côté « stage de récupération de points », en matière de tolérance, est toujours une illusion dangereuse.

 

Le Refuge est pourtant une association utile dont l'objet est émouvant, elle nous rappelle que des jeunes gens sont reniés,chaque jour,par leurs propres parents en raison de penchants probablement hérités, de ceux-là même qui les repoussent. Le Refuge fonctionne donc un peu comme l'orphelinat des victimes de la sottise, il y a là dedans un côté Emmaüs et il doit être encouragé, comme les associations qui défendent les albinos massacrés au Kenya. Mais la démarche qui consiste à jouer les VRP de la tolérance après le cours de maths, sur fonds publics - en tout cas sur l'emploi du temps de l'Education Nationale- n'a jamais produit de très bons résultats. On se demande par quelle aberration nos gouvernants persistent à infliger aux adolescents français des méthodes dites de « sensibilisation » issues du système éducatif américain qui n'ont pas donné les meilleurs résultats à Columbine. Elles sont capables d'encourager le contraire de ce qu'elles cherchent, à l'exemple de la campagne du « mariage pour tous » dont les dommages en profondeur ne sont toujours pas connus, sauf des homosexuels de base qui observent les progrès de l' agacement dans la population avec un peu d'effarement.Si le Parquet avait poursuivi les rappeurs anti-homos avec la même sévérité que les couturiers antisémites nous n'en serions pas là. Si le gouvernement avait commencé par admettre publiquement qu'écrire et chanter « Je crois qu'il est temps que les pédés périssent, coupe-leur le pénis, laisse les morts sur le périph » (Sexion d'Assaut, 2005) n'est pas conforme aux fadaises sur le « Vivre-ensemble », on aurait déjà fait un pas sur la bonne voie.

Mais d'autres n'ont jamais été explorées. Par exemple des conférences factuelles, dépassionnées sur le thème « Où en est la recherche scientifique sur l'origine génétique de l'orientation sexuelle ? » Les études sérieuses ne manquent pas aux Etats-Unis. En Europe un endocrinologue belge, le Pr Balthazart (http://www.youtube.com/watch?v=SeEbVOi6-H0) rappelait récemment dans un livre (Biologie de l'homosexualité, 2010) que les découvertes de ses collègues américains, si elles n'établissent pas pour l'instant la responsabilité unique du terrain génétique, permettent d'en affirmer la prépondérance dans la définition de l'orientation sexuelle. On a trouvé toutes sortes de différences physiologiques et cérébrales, de marqueurs, de pistes qui sont autant d'indices de l'existence d'une corrélation entre terrain génétique du côté maternel, expérience intra-utérine, exposition aux testostérones, et préférence sexuelle future.

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Mais en France les gardiens de la vérité obligatoire nous demandent régulièrement de rajuster nos oeillères car ils ne veulent voir qu'une seule tête. Nous sommes désolés, ça ne marche plus. Parmi ceux que concerne la question au premier chef, c'est à dire parmi les homosexuels eux-mêmes, on trouve un pourcentage conséquent de gens qui ont la certitude d'avoir toujours été ainsi et qui demanderont un jour des comptes aux fourriers du « tout acquis », les freudiens hystériques, les adeptes de l'acquisition du genre par influence du milieu, lesquels se comportent en oppresseurs, en inquisiteurs, en staliniens depuis trente ans.

Sillonner les établissements scolaires dans le but de faire réfléchir sur la question ne se conçoit que si nul n'interdit aux élèves d'aborder des pans entiers de la réflexion en cours. Or dans ce domaine comme dans une poignée d'autres, la France est en ce moment livrée aux idéologues, lesquels sont incapables d'observer la neutralité nécessaire. Pour la rétablir, il faut prendre la peine d'écouter en anglais une poignée de conférences californiennes sur Youtube (Breedlove: https://www.youtube.com/watch?v=YCkTSeZRigw

Eric Vilain: https://www.youtube.com/watch?v=YCkTSeZRigw

Simon Levay: https://www.youtube.com/watch?v=OSAu9zl_dgE

Dennis McFadden: https://www.youtube.com/watch?v=pMVGAfka-T0

Chuck Roselli: https://www.youtube.com/watch?v=0SoN_vzjvw0

Ray Blanchard: https://www.youtube.com/watch?v=PXlczn2sMbM)

dont on aimerait que les associations intervenantes et le Refuge au premier chef s'inspirent pour évoquer, ne fût-ce que du bout des lèvres, la piste génétique auprès des lycéens, afin de les convaincre que s'acharner sur un homo « né comme ça » est aussi peu moral que de martyriser un albinos dans un village du Kenya. Mais il est vrai que dans un lycée d'aujourd'hui, vu le degré de barbarie auquel nous sommes revenus, la différence génétique de l'albinos est, elle-même, une cause de harcèlement.